Sexe vaginal : ce qu’il faut savoir
Quelques recommandations utiles
Avec des doigts, un pénis ou un jouet, la pénétration vaginale peut être source de beaucoup de plaisir… mais certaines choses sont bonnes à savoir !
Lors de l’excitation sexuelle, le vagin peut produire des sécrétions lubrifiantes généralement translucides, parfois appelées cyprine. La quantité de ces sécrétions varie énormément d’une personne à une autre, en fonction de la physiologie mais aussi de l’âge, d’ailleurs certains vagins ne sécrètent aucun liquide même si il y a excitation. Après la ménopause, ces sécrétions peuvent se faire plus rares. Dans tous les cas, l’ajout de lubrifiant est conseillé si les sécrétions sexuelles ne sont pas, ou plus, suffisantes pour que la pénétration soit confortable. Cela limite également le risque de rupture de préservatif.
Si vous pratiquez également la pénétration anale, il ne faut pas passer directement de l’anus au vagin pour éviter de transporter des bactéries fécales au milieu de la délicate flore vaginale. Un changement de préservatif ou une douche s’impose si vous souhaitez faire les choses dans ce sens-là.
Le saviez-vous ? Le clitoris, on l’a vu, est un organe dont on ne connaît souvent que la face émergée. Néanmoins, il peut être stimulé par l’intermédiaire du vagin, car ses racines sont très profondes. Ainsi, ce qu’on appelle l’orgasme vaginal serait en réalité un orgasme…clitoridien. Néanmoins, cet orgasme n’est pas possible pour tout le monde. Une stimulation externe du clitoris peut être nécessaire pour atteindre l’orgasme.
Quel lubrifiant choisir ?
On croit souvent à tort que seuls les lubrifiants hydrosolubles, à base d’eau sont compatibles avec les préservatifs en latex, mais les lubrifiants à base de silicone le sont également. Que choisir, alors ?
Les lubrifiants à base d’eau sont en général bon marché et plus faciles à trouver en pharmacie ou grande surface, mais ils sèchent plus vite. Ne pas hésiter à en remettre au cours du rapport.
Dans tous les cas, privilégiez un lubrifiant non parfumé, car les parfums peuvent irriter les muqueuses. Modérez l’utilisation des gels « à sensation » (chauffants ou effet glacier…) qui peuvent se révéler désagréables sur cette muqueuse très sensible.
En cas de sécheresse vaginale, l’usage de lubrifiant n’est pas forcément cantonné à la sexualité. Certains lubrifiants gynécologiques se rapprochent énormément des sécrétions vaginales et permettent d’assurer une hydratation des muqueuses.
Douleurs à la pénétration : que faire ?
Les douleurs à la pénétration vaginale sont aussi appelées dyspareunies. Enormément de choses peuvent causer des dyspareunies : infections vaginales et IST, inflammations gynécologiques (vestibulites, cystites, vaginites…), troubles hormonaux, endométriose, vaginisme…
Si vous avez mal lors d’une pénétration, que les douleurs soient superficielles (localisées à l’entrée du vagin) ou profondes (douleurs au bas ventre ou à l’intérieur du vagin), n’hésitez pas à consulter un-e gynéco.
Quid des IST ?
Bien entendu, la pénétration vaginale non protégée par le préservatif peut entraîner la transmission d’infections sexuellement transmissibles et du VIH : pour la personne qui pénètre (lorsqu’il s’agit d’une pénétration pénis-vagin) et pour la personne qui est pénétrée.
En l’absence de contraception le risque de grossesse n’est pas à négliger.